893, rue Notre-Dame
Repentigny, Québec
J5Y 1C6
Le groupe des C : examen clinique
C1-C2-C3 : ces variables représentent la classification d’angle (À noter que dans la classe II, nous ne l’avons pas divisé en classe II division I ou classe II division 2).
C4 : surplomb horizontal (OJ), mesuré en millimètres du bout incisif de la dent incisive centrale supérieure droite (coin mésio-incisif) no 11 avec la règle appuyée sur la surface buccale des incisives inférieures correspondantes.
C5 : surplomb vertical (OB), mesuré en pourcentage du recouvrement de l’incisive supérieure droite no 11 sur les incisives inférieures.
C6 à C10 : nous indiquent la présence d’une occlusion croisée(OC) (oui =1, non= 2) et de sa localisation (a=antérieure, p=postérieure, dr=droite, g=gauche, bil=bilatérale)
C11 à C 13 : indiquent si oui (=1) ou non (=2) la ligne médiane dentaire est déviée et de quel côté
C14 à C17 : indiquent s’il y avait des bruits à l’articulation temporo-mandibulaire lors de l’auscultation ou encore rapportés par le patient, et uni ou bilatéraux, de même que le côté où ils se produisaient (1=oui, 2=non).Ni le stéthoscope ni le doppler n’ont été utilisés.
C18 : représente une histoire de trauma rapportée par le patient (oui=1, non =2)
C19 à C22 : rapportent l’examen des mouvements mandibulaires calculés en millimètres, en latéralités gauche et droite, puis pour analyser la variable en latéralité , on considérait que plus petit que 9 mm devenait limité (1= oui, 2 = non) et qu’une ouverture buccale normale devait avoir 40mm et plus (oui=1, 2=non).
L’ouverture buccale maximale, non-assistée, était calculée du bord incisif de l’incisive centrale supérieure droite jusqu’au au rebord incisif de la centrale mandibulaire correspondante. Et on ajoutait à cette mesure, le surplomb vertical.
Pour la mesure des latéralités : le patient avait la tête appuyée sur la têtière, en position semi –allongée, les dents séparées de la valeur de l’espace libre d’inocclusion, i.e., 2 mm environ. On mesurait l’écart entre la ligne inter-incisive maxillaire et le marquage vertical de sa projection sur les incisives mandibulaires, lorsque la mandibule atteignait la limite de son déplacement latéral.
C23, C24 : la déflexion ou non lors de l’ouverture buccale, i.e, un trajet d’ ouverture vers la gauche ou la droite mais qui ne se recentre pas à la fin du trajet (1=oui, 2= non)
C25, C26 : indique une déviation vers la droite ou la gauche lors du trajet d’ouverture de la bouche mais qui se recentre avant ou durant le trajet (1=oui, 2=non)
C27 : représente une douleur à l’atm, soit rapportée par le patient, soit découverte durant l’examen clinique (1= oui, 2=non).Les structures ont été palpées de la direction latérale.
C28 à C39 : représentent les douleurs à la palpation. Une palpation douce débute l’examen, suivie d’une palpation qui vise à rechercher les bandes tendues ou nœuds musculaires. La palpation sera alors plus appuyée à un niveau, si l’on note une douleur à ce moment dans la zone de palpation ou à distance. Si on observait une douleur, la réponse devenait oui =1 et non =2. Les muscles palpés étaient :
Ptérygoìdien interne : sous la mandibule, vers l’arrière, près de l’angle mandibulaire ou encore à l’intérieur de la bouche, au même endroit si le patient n’éprouve pas de haut le cœur facile car la zone est difficile à atteindre.
Ptérygoìdien externe : détection de la zone par palpation intra-orale, derrière la région des sagesses maxillaires et en contournant la tubérosité maxillaire.
Masséter : la palpation de la partie moyenne et de l’insertion mandibulaire donne accès au masséter superficiel et intermédiaire. La palpation de l’Insertion haute plus postérieurement donne accès au masséter intermédiaire et profond.
Sternocléìdomastoìdien : ce muscle impliqué souvent dans les myalgies, s’examine par palpation pincée, tout le long du muscle, en demandant au patient de tourner alternativement la tête vers la gauche et vers la droite.
Trapèze : la palpation se fait à plat dans la majeure partie du muscle et par pincement sur le bord supéro-latéral.
Temporal : la partie intra-buccale du muscle temporal est palpée à l’apophyse coronoïde de la mandibule et la partie externe permet de palper les ventres antérieurs, médians et postérieurs de ce dernier.
C40, C41, C42 : représentent des douleurs à la tête, au cou, au dos, rapportées par l’histoire du patient (1=oui, 2=non)
C43 : représente une histoire de grincement (bruxisme) ou de serrage de dents (clenching) rapportée par le patient (1=oui, 2=non)
C44 : représente des sons, cillements, dans les oreilles, rapportés par l’histoire du patient (permanents ou intermittents) (1=oui, 2=non).
Le groupe des R : examen radiologique
Ce groupe comprenait l’examen d’une radiographie panoramique (R1 à R5-7), d’une radiographie antéro-postérieure (APBO) (R8 et R9) prise la bouche ouverte de façon à visualiser la deuxième cervicale (C 2), et d’un céphalomètre (R10 à R 15B), pris avec une procédure normalisée qui consistait en une position du patient debout, les pieds ensemble, dans une posture orthostatique, position yeux miroir (regard vers l’horizon), avec un Planmeka Proline PM 2002 CC .
R1= représente la visualisation à l’œil nu, à partir d’une radiographie panoramique, (Planmeka Proline PM2002CC), d’une asymétrie des condyles, mais sans calcul quelconque. Cela peut se présenter comme un aplatissement supérieur du condyle d’un côté, et non de l’autre; ou encore comme un aplatissement antérieur ou supéro-antérieur d’un condyle, ou comme une résorption condylaire ou un raccourcissement d’un condyle ou prendre toute autre forme… (1=oui, 2=non)
R2 à R5-7= représente les calculs de l’asymétrie sur un panoramique par les méthodes de Habet (R2 à R3A) et de Kjelberg (R4 à R5-7)
R2, R2A= mesure du IA du CH (hauteur condylienne), si le calcul était de plus de 3%, il y avait une asymétrie, donc R2A si ≥3 %= asymétrique = 1, si <3% = symétrique=2.
R3, R3A =mesure du IA du RH (hauteur du ramus), si le calcul était de plus de 3 %, il y avait une asymétrie, donc R3A ≥3% = asymétrique= 1, R3A < 3% =symétrique=2.