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Importance du cou

Importance du cou

Différentes études dans la littérature relient les problèmes du cou avec les problèmes aux articulations temporo-mandibulaires.

Il y a beaucoup de recherches effectuées en physiothérapie en association avec les écoles dentaires universitaires afin d’établir des critères et des avenues de traitements.

Soulignons ici les principales études et leurs résultats.

En 1987, Rocabado (436) a bien décrit l’importance de la mécanique des tissus mous dans la stabilité et l’instabilité de la colonne cervicale. Comme celle-ci est une colonne qui ne supporte pas de poids réel car la force est transverse à travers des segments intervertébraux en réalité. Donc si les muscles qui bougent la colonne vertébrale relaxent, le contraire est aussi vrai. La colonne cervicale doit avoir une courbure physiologique ou lordose pour maintenir sa stabilité et pour avoir des joints fonctionnels sans friction et sans douleur. Il a décrit une méthode d’analyse des facettes articulaires sur des radiographies fonctionnelles en pleine extension et pleine flexion.

En 1987, Rocabado et Tapia (439) étudièrent les relations cranio-cervicales chez des patients en traitement orthodontique avec des céphalomètres et l’incidence des symptômes qui y était reliée. Pour cela, ils étudièrent 73 patients, garçons et filles, âgés de 8 à 12 ans. Chaque patient devait avoir un traitement à la clinique orthodontique du Chili, chaque patient répondit à un questionnaire avec ses parents et une analyse latérale cranio-cervicale fut performée.

  1. Le pourcentage des patients qui mentionna des symptômes fut 65% mais il faut considérer que ces patients avaient des anomalies dento-maxillaires. Le pourcentage de patients asymptomatiques était de 34.8%
  2. En analysant l’espace sous-occipital (O-A) et l’angulation cranio-verticale, ils ont trouvé que la distance occiput-Atlas et l’angle cranio-vertical étaient les mêmes chez les patients asymptomatiques et symptomatiques. O-A=8.1mm (N=4 à 9 mm), CVA=98° (N=96-106°). De ces résultats, ils conclurent que les symptômes des enfants n’étaient pas dus à la relation cranio-vertébrale mais devaient être reliés à une région différente de la colonne cervicale.
  3. Les vertèbres du groupe asymptomatique démontrèrent une légère lordose (convexité antérieure). Les corps vertébraux du groupe symptomatique démontrèrent une tendance à la perte de cette lordose. (Dans une étude de San Martin et Rocabado en 1984, 84% des patients, adultes avec processus dégénératifs et/ou hyper-mobilité (instabilité) de la colonne cervicale démontraient une perte de lordose cervicale avec une tendance vers la verticalisation ou l’inversion de la courbure physiologique).
  4. Dans le groupe asymptomatique, l’os hyoïde démontrait une position au-dessus de la ligne C3-RGn alors qu’il devrait être placé sous cette ligne. Dans le groupe symptomatique, l’os hyoïde était placé sous la ligne alors qu’il aurait dû être au-dessus.
  5. Le patron de croissance du procès odontoïde et de l’arche antérieur de C1- est inversement proportionnel à l’âge. Le bord supérieur du dens et de C1 se nivelleront après l’âge de 12 ans.
  6. Les symptômes les plus souvent nommés furent :

Région frontale 42.8%

Aponévrose crâniale 21.4%

Région temporale 17.8%

Région occipitale 14.2%

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Ils conclurent que la perte de la courbure physiologique de la colonne cervicale à un jeune âge est un processus fondamental d’interception pour tous les orthodontistes pour prévenir la dégénération prématurée de la colonne cervicale.

En 1990, Rocabado (310) avec Manns et Voss Zuazola, ont étudié la relation entre l’activité des muscles élévateurs de la mandidule et l’espace inter-occlusal en état de veille et sous hypnose. Ils ont trouvé qu’en état de vigilance, la position occlusale de repos était de 2.22 mm pour des mesures d’activité normale des muscles élévateurs (temporal antérieur et masséter) et que sous hypnose, il y avait une réduction significative de l’activité EMG tonique chez 43 à 50% des individus, avec une augmentation de l’espace inter-occlusal allant à 8.90mm.

En 1991, Vernon et associés (562) avaient, quant à eux, fourni un index d’évaluation pour les problèmes de cou (NDI=neck disability index). Ce même index a été revérifié et rediscuté dans la littérature pour comparaison, tel en 2008 par Cleland et associés (73).

En 1993, Hackney et Bade (166), ont produit une étude dans le but de déterminer si les patients avec des dérangements internes (confirmés par IRM) des joints temporo-mandibulaires présentaient une posture de la tête beaucoup plus avancée qu’un groupe témoin, d’âge et genre correspondants. La recherche avait été effectuée avec des photos de profil des patients, deux en position assise et 2 en position debout. Des lignes de contrôle du procès spinal de la 7e cervicale jusqu’au tragus de l’oreille et une ligne horizontale parallèle au plafond. Les angles mesurés n’indiquèrent aucun degré significatif de position plus vers l’avant du groupe expérimental.

En 1993, Manns et Rocabado (309) ont étudié l’effet immédiat de la variation de contact en latéralité antéro-postérieure sur l’activité électromyographique (EMG) des muscles élévateurs. L’activité des muscles élévateurs avec un bloc occlusal antérieur en place était beaucoup plus réduite qu’avec des blocs intermédiaires ou postérieurs. L’activité musculaire avec les 3 blocs en place ou avec seulement le bloc postérieur en place, était équivalente.

En 1996, la relation entre la mandibule et la posture de la tête et du cou avait été étudiée par Fuentes et associés (134). Ils ont tenté d’évaluer la prévalence dans une population de 60 jeunes adultes (19 à 24 ans) Chiliens au sujet de l’anomalie cranio-mandibulaire évaluée de 20 à 30% et celle des anomalies cranio-cervicales. Ils ont trouvé que cela se rapprochait drôlement. Ils ont utilisé la technologie de calcul de Rocabado sur des céphalomètres. La courbure cervicale était altérée chez 70% des sujets (cyphose dans 35%, colonne cervicale trop droite dans 33.3% des cas, et lordose chez 1.7% des individus). Soixante-huit % avaient une altération du triangle hyoïdien (sur le plan, 31.7%, inversé dans 37% des cas). La distance entre C0 et C1 était altérée dans 48% des cas (plus petit que 4mm dans 15% des cas et plus grand que 9mm dans 33%). Un angle postéro-inférieur altéré a été noté dans 40% des cas (moins de 96° dans 30% des cas, et plus de 106° dans 10%).

Visher et associés (564) en 2001, ont discuté de la prévalence plus élevée de la douleur cervicale chez des patients présentant aussi des douleurs cranio-mandibulaires. Même conclusion de la part de Stiesch SCHOLZ et associés (505) en 2003.

En 1997, Huggare et Laine-Alava (197) étudièrent la fonction respiratoire reliée à la posture de tête. Une respiration nasale déficiente fut rapportée comme étant la cause de changements dans la posture de la tête chez les humains. Le but de leur étude était de déterminer s’il y avait une telle relation chez 58 jeunes adultes. La technique de pression du volume d’air fut utilisée pour assurer la quantité d’air pénétrant et la pression nasale/orale, pour calculer la plus petite région cross-sectionnelle sur le parcours nasal du flux d’air. Un céphalomètre avec tête en position naturelle fut utilisé pour mesurer l’angulation cranio-verticale (NSL/VER), l’angulation cranio-cervicale (NSL/OPT) et l’inclinaison de la colonne cervicale (OPT/HOR). Les résultats démontrèrent une tendance vers une angulation cranio-cervicale et une inclinaison vers l’avant de la colonne cervicale chez les sujets avec une région nasale cross-sectionnelle large. Même si l’opinion générale est généralement l’opposée de cela, ces résultats sont une confirmation expérimentale d’un mécanisme théoriquement attendu qui conduit à une extension augmentée de la tête chez les sujets obstrués.

En 2002, Vischer et associés, (563) quant à eux, n’avaient pas trouvé de liens entre un port de tête anormal et des problèmes de douleurs cranio-mandibulaires ou de colonne cervicale. Vischer, en 2001, (482) avait réussi à démontrer que les patients avec des douleurs cranio-mandibulaires démontraient plus fréquemment des douleurs au cou (cervical and spinal pain, CSD).

En 2002, SOLOW et SANDHAM (491) ont démontré que la posture cranio-cervicale était un facteur important dans le développement et la fonction des structures dentofaciales. Ils ont lié l’hypothèse de l’étirement des tissus mous aux changements morphologiques indirects sur la colonne cervicale et l’axe de croissance des mâchoires.

En 2003, Stiesch-Scholz et associés (505) ont cherché des corrélations entre les dérangements internes aux ATM et les désordres à la colonne cervicale. Ils ont trouvé que les patients qui avaient plus de sensibilité aux ATM, démontraient aussi plus fréquemment de la douleur ou de la pression aux muscles du cou que ceux qui ne présentaient pas de sensibilité aux muscles temporo-mandibulaires.

En 2004, Munhoz et collègues (345) ont évalué radiologiquement la colonne cervicale de 30 sujets de 16 à 35 ans avec un désordre interne au joint temporo-mandibulaire comparé à 20 témoins en bonne santé avec des radiographies latérales de la colonne cervicale. Le groupe étude (20.7%) présentait deux fois plus d’hyperlordose que le groupe contrôle (10.5%) mais presque la moitié de la prévalence de rectitude (41.4 versus 79%). Après cela, le groupe étude fut divisé en trois sous-groupes, dépendamment de la sévérité de la dysfonction, évaluée par l’index d’HELKIMO. Les 3 sous-groupes n’étaient pas significativement différents, mais le sous-groupe avec les DTM plus sévères démontra une tendance à une prévalence d’hyperlordose. Dans le groupe-étude, 20.7% des sujets avaient une courbe hyperlordotique, 37.9% avaient une lordose physiologique, et 41.4% démontraient une rectification. Pour le groupe contrôle, les résultats étaient : 10.5% d’hyperlordose, 10.5% de lordose physiologique, 79% de rectification.

L’évaluation radiologique a été faite avec une procédure normalisée qui consistait en une position du patient (plan sagittal médian) parallèle au film, les pieds ensemble, dans une posture orthostatique et regard vers l’horizon. Cette adaptation technique a été faite dans le but de procurer une similarité entre les images radiologiques et la tête et cou des patients. Les tracés radiographiques de cette étude furent adaptés à partir de ceux décrits par Huggare (198, abstract) :

  1. Épine nasale postérieure au point le plus bas de l’os occipital.
  2. Une ligne tangente à la surface postérieure du procès odontoïde (C2).
  3. Une ligne tangente aux corps cervicaux vertébraux postérieurs des C3-C4 (à partir de 2 points de références : le point le plus haut et le plus postérieur de la surface du corps de C3 et le point le plus bas et le plus postérieur de la surface du corps vertébral de C4).

 

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Deux angles sont formés par l’intersection de ces 3 lignes : 1- ˂ base crânienne/apophyse odontoïde, qui mesure le degré d’extension de la tête sur la colonne cervicale supérieure; 2- apophyse odontoïde/ligne C3-C4, qui indique le ratio entre la colonne cervicale supérieure et inférieure. 3- Évaluateurs physiothérapeutes déterminèrent ensuite si la colonne cervicale présentait soit une rectification, soit une hyperlordose, soit une lordose physiologique.

En 2005, D’Attilio (81, Abstract) évalua la posture cervicale chez 120 enfants (60m, 60f d’âge moyen de 9.5ans) de classe I, II, III squelettique admis pour les traitements orthodontiques. Les critères de sélection étaient : origine ethnique européenne, date de naissance, croissance potentielle restante considérable, et une absence de dysfonction temporo-mandibulaire. Les céphalomètres furent pris en position miroir naturelle. Les sujets furent divisés en 3 groupes selon leurs classes squelettiques. Les tracés céphalométriques avaient aussi des variables cervicales posturales. Leurs conclusions les plus intéressantes étaient : que les enfants en classe III squelettique démontraient un angle de lordose cervicale plus bas que les enfants en classe I et II; que les enfants en classe II squelettique démontraient une extension plus élevée de la tête significativement, sur la colonne spinale comparés aux enfants de classe I et III. Ceci probablement parce que la partie inférieure de leur colonne spinale était plus droite que ceux en classe I et II. Des différences significatives dans les 3 groupes ont aussi été observées dans l’inclinaison des bases maxillaires et mandibulaires par rapport à la colonne spinale. La posture du cou semblait fortement associée avec les structures verticale et sagittale de la face.

En 2006, Mc Neely, Armijo-Olivo et Magee (319) ont produit une revue systématique sur l’efficacité de différentes interventions de physiothérapie pour les désordres temporo-mandibulaires. Ils ont trouvé 1,138 articles publiés sur le sujet. Avec leurs critères de fiabilité, ils ont terminé avec 12 études seulement qui correspondaient. Leur conclusion générale est qu’il faudrait des critères généraux plus précis, une définition plus claire des exercices préconisés et des groupes plus nombreux…etc. Ils ont donc trouvé à redire sur la qualité de la méthodologie dans ces études.

Toujours en 2006, Armijo-Olivo et ass (25), ont comparé la posture de la tête et du cou dans une position naturelle de la tête ou quand on place le patient avec le plan Frankfort (ligne du Porion a Orbitale) parallèle au plancher sur des clichés céphalométriques de Rocabado pour les variables cranio-cervicales et l’analyse de Cobb pour la lordose cervicale ont été utilisées. Aucun changement relié à l’âge ou au genre n’a été trouvé. Seul l’angle cranio-cervical était significativement différent entre les 2 procédures mais ce changement était trop petit pour être cliniquement significatif. En comparant les 2 méthodes, les variables cranio-cervicales et la lordose cervicale n’était pas significativement différentes pour les distances occiput-atlas, atlas-axis, la lordose cervicale ou la position de l’os hyoïde. En utilisant la méthode Frankfort, on préconise la reproductibilité des céphalomètres. La méthode de position naturelle est aussi fréquemment appelée la position miroir car le patient se regarde dans un miroir pour un axe visuel horizontal avec le miroir mais cette dernière est moins reproductible.

En 2007, Solow et Sonnesen (492), ont étudié la posture de la tête en rapport avec les malocclusions. 96 enfants (45G, 51F) de 7 à 13 ans, qui présentaient de sévères malocclusions ont été diagnostiqués cliniquement et classifiés selon leurs anomalies dentaires, les espaces dentaires, leur occlusion et leurs subdivisions. Les variables posturales ont été déterminées sur des radiographies céphalométriques (tête en positon naturelle face à un miroir) i.e. les mesures cranio-vertébrales, cranio-cervicales et cervico-horizontales. Il apparaît statistiquement probant que les sujets avec chevauchement antérieur de plus de 2mm de manque d’espace, avaient des angles cranio-cervicaux en moyenne de 3 à 5 degrés plus larges que chez les sujets sans chevauchements. Ces résultats étaient en accord avec l’hypothèse d’un étirement (stretching) des tissus mous affectant le développement des arcades dentoalvéolaires.

Ils avaient démontré dans des recherches précédentes que la posture cranio-cervicale tout comme la posture cranio-verticale étaient reliées au développement squelettique de la face. Une posture cranio-cervicale en extension augmentait la hauteur faciale inférieure (LFH), réduisait les dimensions des mâchoires dans le plan sagittal et une inclinaison plus importante de la mandibule était observée. Donc la tête en flexion créée avec la colonne cervicale produisant une hauteur faciale inférieure plus courte. Donc la posture de la tête ou flexion exagérée pourrait donc créer des malocclusions de classe II, de même que l’obstruction des voies nasales supérieures.

Beaucoup de recherches ont été induites avec la pensée de calculer des angles créés par C1-C2-C3-C4, ou encore des analyses de la grosseur de celles-ci (497), telles Sonnesen.

Moi j’ai effectué la recherche plutôt, avec des mesures métriques de distance avec la base du crâne et C1 et C2.

En 2004, Pellagama (383), a pour sa part trouvé que les sujets avec DTM d’origine myogénique, présentaient une activité EMG augmentée au repos dans les muscles sterno-cleïdo-mastoidiens (SCM) et trapèzes supérieurs quand comparés à des sujets témoins.

J’ai personnellement éliminé la mesure de l’angle de COBB car sur mes radiographies céphalométriques les 6e et 7e vertèbres cervicales étaient souvent cachées par l’utilisation du tablier de plomb.

Katsoulis et Richter (210), en 2007, ont étudié 27 patients avec des problèmes à l’ATM auxquels ils ont fait 6 séances, en moyenne, de physiothérapie et des exercices d’auto-rééducation. 33% de ceux-ci ont reçu une plaque occlusale nocturne. Les exercices étaient des manœuvres de propulsion / ouverture et autres. Leur conclusion était que 93% des patients traités par physiothérapie seulement avaient une amélioration significative de leur douleur maximale. La récupération d’une ouverture buccale supérieure à 36mm et rectiligne était en amélioration mais non significative. 22% des patients se sont éventuellement tournés vers des thérapies alternatives (ostéopathie, acupuncture, …).

En 2007, Ferrario et collègues (137) ont utilisé une électromyographie de surface comme outil pour différencier les désordres du cou par rapport à ceux des ATM.

En 2007, Lambourne et collègues (264) ont trouvé que les occlusions croisées postérieures et le surplomb horizontal ≥ 5 mm étaient significativement associés avec un risque augmenté de maux de tête chez les enfants et les adolescents, de même que la combinaison de ces 2 facteurs.

En 2007, Kraus (251) et collègues, ont fait un résumé de tout ce qui était physio pour le cou et en 2010, Look et associés (283), Truelove et asociés (542), Schiffman et associés (469), ont révisé les critères diagnostiques de recherche sur les désordres temporo-mandibulaires.

D’ailleurs en 2007, Andrade et associés (19), ont étudié l’alignement de la colonne cervicale et la position de l’os hyoïde chez des patients présentant des désordres temporo-mandibulaires. Les résultats ont démontré que les patients avec DTM avaient un plus haut niveau de perception de douleur aux muscles cervicaux. Aucunes différences significatives n’ont été trouvées entre les groupes pour ce qui est des mesures d’alignement cervical. Dans le groupe avec DTM, la position de l’os hyoïde n’apparaissait pas différente du groupe contrôlé.

En 2007, Alkofide et AlNamankani (13), étudièrent l’association entre la posture de la tête et la malocclusion chez 180 sujets gaudiens avec des céphalomètres et des modèles d’étude. Les résultats démontrèrent qu’une relation significative entre chevauchement et posture de la tête pouvait être trouvée chez des sujets avec chevauchement maxillaire supérieur et courbure cervicale. Une différence significative entre les angles cranio-cervicaux et cervico-horizontaux fut observée chez les sujets avec overbite comparés au sujets sans overbite. Les malocclusions de classe II démontraient une relation plus forte avec les angles cranio-cervicaux et cervico-horizontaux que les autres classes. Une corrélation significative fut trouvée entre les angles cranio-verticaux NSL/VER et le surplomb horizontal, sans lien avec l’âge ou le genre. Les occlusions croisées étaient fortement corrélées avec les angles cranio-cervicaux. Il fut conclu que certains problèmes de malocclusion peuvent être fortement associés avec la posture de la tête, mais que le chevauchement ne semble pas jouer un rôle majeur dans cette association dans cette étude.

En 2008, Al-Hashimi et Al-Azawi (11) voulurent vérifier la relation entre la morphologie de l’Atlas et sa relation avec la morphologie de la mandibule à l’aide de 41 radiographies latérales (22f, 19m, de 18 à 26 ans) et des analyses céphalométriques. Les résultats démontrèrent que toutes les mesures étaient plus élevées chez les hommes excepté pour l’angle gonial et il y avait des différences statistiquement significatives dans les moyennes des valeurs de la hauteur ventrale de l’Atlas, la longueur du ramus, la largeur du ramus avec la longueur du corps entre les 3 groupes de longueur A-P de l’Atlas qui augmentait en même temps que la longueur A-P de l’Atlas augmentait. De même que dans les 3 groupes de hauteur dorsale que l’Atlas (basse, moyenne, élevée), il y avait des différences statistiques significatives dans les valeurs moyennes de l’angle gonial qui diminuait à mesure que la hauteur de l’arc dorsal de l’Atlas augmentait. Ils ont donc conclu à une association entre la morphologie de l’Atlas et la croissance mandibulaire.

En 2008, ARAT et associés (21,22,23) ont étudié la réponse condylaire et musculaire à l’expansion palatine. La réponse musculaire a été étudiée par électromyographie des muscles temporaux antérieurs et des masséters. La réponse condylaire a été étudiée par résonance magnétique des ATM bilatérales. Leurs résultats ont démontré que l’expansion maxillaire affectait la réponse musculaire temporairement, mais que celle-ci revenait à la normale par la suite et expliquerait peut-être la récidive parfois observée dans les traitements orthodontiques. L’expansion a aussi provoqué une réponse condylaire mais il faudrait prolonger l’étude au-delà de 18 semaines pour voir s’il y a des effets permanents sur le condyle.

En 2009, IUNES (281), a évalué la position cranio-cervicale de patients avec des désordres aux ATM. Il a investigué 90 patients avec ou sans symptômes aux ATM avec des photos, des radiographies et de l’observation visuelle. Il a conclu que la position cranio-cervicale des individus avec des désordres myogéniques, ou articulaires des ATM, ne différaient pas de celle du groupe témoin. Donc la présence de désordres à l’ATM n’influence pas la position tête et cou. Donc on note des études opposées sur ce sujet.

En 2009, Matheus et associés (315), ont étudié l’angle cranio-cervical, l’espace sub- occipital entre C0-C1, la courbure cervicale et la position de l’os hyoïde chez 30 individus avec et sans symptômes à l’ATM (confirmés par IRM des ATM). Des différences significatives ont été observées entre les mesures C0-C1 pour les patients symptomatiques et non-symptomatiques, mais aucune différence statistique n’a été trouvée concernant l’angle cranio-cervical, C1-C2 et la position de l’os hyoïde entre les 2 groupes.

En 2010, Armijo-Olivo (366) a tâché d’établir une relation entre des déficiences cervicales musculo-squelettiques et les désordres temporo-mandibulaires et des variables électromyographiques. Les sujets avec des désordres temporo-mandibulaires présentaient une endurance réduite des muscles cervicaux flexeurs et extenseurs comparés avec des témoins en bonne santé.

En 2010, Watanabe, Yamaguchi et Maki (567) comparaient la morphologie de la colonne vertébrale cervicale chez différentes classes squelettiques. Des tomographies cone-beam de 31 sujets féminins de 19 à 41 ans furent évaluées, les sujets furent divisés en 2 groupes : groupe 1- ANB ˃ 5= classe II squelettique, groupe 2= classe III squelettique, (ANB ˂ 1) puis ils mesurèrent 9 variables linéaires et une mesure angulaire pour calculer la morphologie vertébrale. La mesure moyenne de la hauteur de l’arc dorsal de l’Atlas était significativement plus courte chez les sujets de classe II comparés à ceux de classe III. Ils ont donc conclu que la hauteur de l’arc dorsal de l’Atlas de la colonne cervicale est affectée par le patron squelettique antéro-postérieur des sujets.

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En 2011, Armijo-Olivo et associés (370), ont étudié 150 individus dont 47 étaient en bonne santé, 54 avec un désordre temporo-mandibulaire d’origine myogénique et 49 avec un problème articulaire mixte aux ATM. Tous les participants ont passé le test de flexion cranio-cervicale (CCFT). Les statistiques d’activité électromyographique pour les muscles sterno-cléïdo-mastoïdiens (SCM) et le scalène antérieur (AS) ont été colligées. Il n’y avait pas de différences statistiquement significatives de l’activité des 2 muscles pour les patients avec les DTM d’origine myogénique comparés au groupe contrôle, mais les patients avec des DTM mixtes tendaient à avoir une augmentation de l’activité des muscles cervicaux superficiels. La prévalence de douleurs au cou rapportées par des patients dans cette étude était élevée, 88% pour les DTM myogéniques et 87.8% pour les participants avec DTM mixtes.

En 2011, Silveira, Armijo-Olivo et Magee et associés (369) ont étudié 20 patients de 19 à 49 ans présentant des désordres temporo-mandibulaires ainsi que des douleurs au cou depuis plus de 3 mois, ainsi qu’un groupe témoin de 20 patients sans symptômes ou signes. Les résultats ont démontré que plus le niveau de sensibilité dans les muscles trapèzes supérieurs et temporal était élevé, plus le niveau de dysfonction des cous et des mâchoires était aussi élevé. Tous leurs sujets étaient examinés cliniquement avec le RDC / TMD (283, 469, 542) pour les désordres temporo-mandibulaires. Les problèmes de cou étaient évalués avec le NDI (Nect Disability Index), (CLELAND, 73), (Vernon, 562), et un algomètre et les patients indiquaient leurs limitations quotidiennes par un questionnaire.

En 2011, Greenspan et collègues (157) ont trouvé que les patients avec les désordres temporo-mandibulaires chroniques, étaient plus sensibles à la douleur en général à des sites extra-crâniens autant pour des stimuli mécaniques que thermiques.

En 2011, Gupta et collègues (162) étudièrent la relation entre la morphologie cervico-vertébrale et la posture squelettique sagittale car dans les dernières années, la posture du cou semblait être fortement associée à la structure verticale et sagittale de la face. Ils testèrent la validité de certaines mesures cervico-vertébrales pour classifier les sujets avec différents patrons squelettiques sagittaux. Ils prirent 60 céphalomètres de patients avec la tête en position naturelle avec la méthode du miroir. Les sujets étaient divisés en 3 groupes basés sur l’angle ANB et le profil. Leurs résultats démontrèrent des différences significatives entre la longueur totale de l’Atlas et l’espace antérieur inter -vertébral entre la 3e et 4e vertèbre cervicale dans les différentes classes squelettiques. Puis entre les hommes et les femmes, des différences significatives furent observées entre les dimensions de longueur totale, C1-C2-C3-C4-C5, la hauteur postérieure du corps des C2 et C4, l’espace antérieur intervertébral de C3, la longueur de l’arc antérieur de l’Atlas, et la région de la C2. Ils trouvèrent aussi, dans cette étude, une interaction significative du genre avec la hauteur de l’arc dorsal de la C1. L’analyse discriminante permet de classifier correctement 50% des cas du groupe original de l’échantillon. Ils tirèrent donc, en conclusion, qu’une association existe entre les patrons sagittaux squelettiques et la morphologie cranio-vertébrale mais que cela ne peut être utilisé pour classifier les différentes classes sagittales.

En 2012, Garcia et collègues (138) ont étudié la posture cervicale de 28 sujets (21g, 7f, d’âge moyen de 13.6 ans, SD ± 3.2) adolescents en classe I, classe II et classe III squelettiques pré-orthodontie. Les critères de sélection allaient comme suit : pas de traitements orthodontiques antérieurs, ni orthopédiques, ni chirurgicaux, absence d’asymétrie faciale, pas de bruxisme, pas d’obstruction nasale, pas de douleur orofaciale ou de dysfonction temporo-mandibulaire. Des radiographies latérales furent prises et les sujets furent divisés en 3 groupes basés sur leur classe squelettique en fonction de l’angle ANB et le rapport WITZ. Les tracés céphalométriques incluaient des variables posturales et la courbure cervicale. Par l’analyse de corrélation de Pearson’s (utilisant des variables comme continues), ils ont trouvé une forte relation linéaire entre les variable ANB et Witz et entre la courbure cervicale et la distance C0-C1. Des différences statistiquement significatives furent observées entre l’angle ANB et la courbure cervicale et la distance C0-C1, alors que le Witz ne démontra aucune association significative avec aucune variable. La courbure cervicale était différente entre les groupes; cependant les moyennes présentaient plus de caractéristiques de cervicales rectifiées, (les femelles étant plus affectées), aussi bien qu’une moyenne plus basse de l’angle postéro-inférieur standard, qui démontra une rotation plus postérieure du crâne. La posture cervicale semblait être fortement associée avec la posture sagittale aussi bien qu’avec la structure verticale de la face, avec ces données qui semblaient complémentaires à d’autres déterminants de la croissance et développement cranio-facial.

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En 2012, De Oliviera, Rocabado et collègues (92) ont effectué une analyse de 2 méthodes de calcul de l’équilibre cranio-cervical soit par la céphalométrie de Rocabado et la méthode de calcul de mouvement cervical avec un goniomètre. Leurs résultats ne semblaient pas congruents avec ceux de Mathews (315) qui avait trouvé une relation en fonction de la hauteur de l’os hyoïde.

Armijo-Oliva et Magee (émules de Rocabado) ont beaucoup développé le sujet, i. e., les désordres aux ATM en lien avec les problèmes musculo-squelettiques de la colonne cervicale. En 2012 ils ont démontré que les sujets avec DTM présentaient une endurance réduite des muscles cervicaux flexeurs et extenseurs comparés aux individus sains. Ils ont aussi trouvé une prévalence de fatigue, raideur, douleur, ouverture buccale déficiente, maux de tête et symptômes aux ATM, en allégeance avec une fréquence / sévérité de problèmes au cou, épaules, dos (369) et vice-versa. Ils ont conclu que le traitement d’un patient avec problèmes aux ATM devait s’étendre non seulement au système cranio-cervical mais au complexe spinal au complet.

En 2013, Sonnesen et collègues (496) ont étudié la morphologie de la colonne vertébrale cervicale chez des patients avec de l’apnée obstructive du sommeil, en utilisant des céphalogrammes (20) et des Cone-beam CT (3D). Ils ont conclu que les céphalographes 2D sont suffisants pour trouver les déviations morphologiques à la colonne cervicale, mais que les CBCT 3D, sont nécessaires pour préciser les diagnostiques et les déviations morphologiques de la colonne supérieure.

En 2013, Rosa Gomes et collègues (150), investiguèrent les évidences publiées dans la littérature par une revue systématique des relations entre la posture cranio-cervicale et la morphologie cranio-faciale. Ils trouvèrent 84 articles dont 12 qui reflétaient les critères d’inclusion requis. Les observations d’un angle cranio-cervical extrêmement large ou extrêmement petit chez un enfant apparaît offrir une valeur pronostique probable en regard de la tendance de développement facial. Cependant, les corrélations, se situant de basses à modérées, signifient que même si la posture semble influencer le développement facial, beaucoup d’autres facteurs doivent aussi affecter le mécanisme. De plus, la détermination d’agents causaux et la nature détaillée de leur mécanisme, appellent à d’autres études.

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En 2013, une autre étude par Herpick et collègues (185), a corroboré aussi cette association entre des DTM et le cou, en faisant leur étude chez des patients bruxeurs qui avaient une différence dans leur posture tête et cou par rapport à un groupe contrôle. Ils ont aussi trouvé une relation entre des altérations de posture et la sévérité des DTM.

COU

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