893, rue Notre-Dame
Repentigny, Québec
J5Y 1C6
A l’aide de 20 critères cliniques, nous avons essayé d’établir, par un croisement de plusieurs de ceux-ci, une certitude dans la réalité d’un déplacement discal uni ou bilatéral des articulations temporo-mandibulaires (ATM). L’idéal serait d’en trouver 5 ou moins parmi ceux-ci, qui pourraient être enseignés aux dentistes et hygiénistes, de même qu’aux étudiants de médecine dentaire et qui les aideraient à rendre un diagnostic plus pertinent à leurs patients, dans le quotidien de leur pratique et sans grands efforts supplémentaires.
La recherche a été effectuée à partir de 122 résonances magnétiques de patients de tous âges qui se présentaient à mon bureau avec un des 2 critères suivants présents, soit une douleur à l’articulation temporo-mandibulaire, rapportée par le patient ou encore un bruit (craquement ou crépitement) à l’articulation temporo-mandibulaire. Ils représentaient donc une série de personnes consécutives avec des problèmes de désordre temporo-mandibulaires (DTM) .
Au Québec, une résonance magnétique des articulations temporo-mandibulaires est un acte non couvert automatiquement par la régie de l’assurance- maladie, alors, les critères pour décider d’envoyer un patient en subir une, doivent être éthiquement valables car une résonance coûte chère et il faut être convaincu de sa nécessité pour établir un bon diagnostic de traitement par la suite. Comme tous les patients qui ont un déplacement méniscal des articulations temporo-mandibulaires, ne présentent pas tous des douleurs associées, leur diagnostic de traitement dentaire est parfois erroné par ce simple fait et peut engendrer des coûts de dentisterie importants si l’assise de la mâchoire inférieure par ses condyles bien centrés ou non dans leur fosse n’est pas respectée en tout premier lieu.
Il n’existe actuellement que très peu de recherches sur le sujet cliniquement car les résonances magnétiques des ATM et le protocole de lecture de celles-ci n’est pas encore standardisé. Le protocole que nous avons établi avec deux radiologistes dentaires de Montréal, depuis les dernières années, nous permettent une évaluation plus justes de celles-ci et aussi, il y a un intérêt grandissant actuellement dans la communauté dentaire car les patients conservent leurs dents à un âge plus avancé et les problèmes aux articulations temporo-mandibulaires ont donc augmenté proportionnellement.
Par conséquent, on ne retrouve que très peu d’articles sur le sujet dans la littérature actuelle et je n’en ai trouvé aucun avec tous les critères que j’ai établis dans la collection de données de ma recherche.
Les résultats préliminaires me semblent fort intéressants, mais il reste à prouver s’ils sont statistiquement valables.
J’aimerais publier par la suite les résultats dans différentes revues scientifiques telles que l’AJO-DO, l’Oral – Health, un journal de radiologie et un journal de prosthodontie.
Cette recherche est effectuée en 2 phases distinctes. La première vient de vous être expliquée en grandes lignes, une deuxième en serait les traitements que j’ai élaborés et entrepris pour ces 122 patients et les résultats qu’ils ont engendrés.
Je fais donc appel aux crédits d’impôts de recherche et développement pour poursuivre cette route très intéressante et prometteuse, je l’avoue.
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