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IRM clinique (Classification coronale et sagittale (horloge et autres))

IRM clinique (Classification coronale et sagittale (horloge et autres))

IRM DIAGNOSTIQUE

En 1983, Hansson et collègues (171) ont établi une comparaison entre les observations radiologiques et cliniques de 259 patients DTM. Ils ont conclu, qu’à l’époque, les tomographies étaient supérieures pour observer les changements osseux structuraux des joints, surtout chez les patients avec crépitation.

En 1984, O’Ryan et Epker (376) ont essayé d’établir le spectre de la normalité de la fonction et la morphologie de l’ATM.

En 1992, Paesani, Westesson, Hatala et Tallents (379) ont tenté d’établir si l’examen clinique de 110 patients pouvait être lié avec précision à un dérangement interne ou à de l’ostéo-arthrose des ATM. La prévision diagnostique était de 43% seulement, donc non fiable pour déterminer le statut des joints des sujets.

En 1999, Orsini et collègues (374), ont conduit une étude dans le but de déterminer quels signes et symptômes produisent une prédiction valable de la condition du joint temporo-mandibulaire basé sur 4 critères de IRM pour évaluer la position du disque articulaire. Ils étudièrent 137 patients avec DTM comparés à 23 volontaires asymptomatiques examinés cliniquement et par IRM. La position du disque articulaire avec bouche fermée sur IRM, était basée sur une horloge de 4 critères : 12h, 11h, 10h, et zone intermédiaire. La position du disque en bouche ouverte déterminait le critère de réductibilité. Ils ont conclu que la prédiction d’un désordre basé sur les critères cliniques seulement est très souvent non spécifique pour prédire un déplacement discal de l’ATM même si quelques critères cliniques étaient plus reliés aux désordres, aucun ne pouvait être utilisé comme indicateur absolu.

En 1999, Barclay, Hollender, Truelove et collègues (31) ont validé les « Research Criteria for Temporomandibualr Disorders » (RDC/TMD) en regard des déplacements discaux des ATM. Ils ont étudié 39 patients (78 joints) par examen clinique, chacun avec un disque déplacé avec réduction dans au moins un joint, comparés avec les résultats à l’IRM. La valeur prédictive de RDC/TMD pour le déplacement des disques avec réduction était de 0.65. Pour le déplacement discal sans tenir compte de la réductibilité, la valeur prédictive était de 0.92. L’accord entre les 2 formes de diagnostic était de 53.8% pour tous les joints. La plupart de la non-corrélation était dûe à des faux-négatif cliniques pour les joints asymptomatiques. Leur conclusion étant qu’un examen positif clinique RDC/TMD est prédictif d’un dérangement interne mais n’est pas fiable pour déterminer le type de déplacement discal; un tel examen est donc de valeur limitée pour déterminer la vraie position du disque et sa réelle plage de mouvements fonctionnels.

En 1999, Bonilla-Aragon, Katzberg, Moss et collègues (41) ont essayé d’évaluer le déplacement méniscal en fonction de la position condylaire et ont trouvé que celle-ci est un prédicteur très pauvre (IRM versus tomographie linéaire).

En 2001, Haley et ass. (116) ont essayé de déterminer la relation entre la douleur unilatérale à une ATM par rapport à ce que l’on retrouvait sur une IRM. Ils ont étudié 85 sujets avec douleur ATM unilatérale. L’autre ATM, sans douleur, servait de contrôle. Tous les patients ont été examinés cliniquement avec palpation des ATM bilatérales. Même si les effusions découvertes à l’ IRM étaient associées avec un rapport de douleur à l’ATM, il y avait un niveau élevé de faux-positifs et de faux-négatifs. Les résultats démontraient que la palpation est plus adéquate pour identifier les effusions comme source de douleur unilatérale à l’ATM.

En 2001, Taskaya-Yilmaz et collègues (528), ont étudié par IRM les difformités du disque des ATM en relation avec le déplacement discal. Ils étudièrent 133 joints de 72 patients (53F, 19M) avec dysfonction intra-capsulaire par examen clinique et examen IRM. Chez 133 joints, 41.35% n’avaient aucune difformité, 18% avaient des disques recroquevillés, 19.55% étaient allongés, 9.77% étaient ronds, 7.51% étaient bi -convexes, 3.75% avaient des bandes postérieures épaisses. La fréquence de difformité des disques était plus élevée avec les déplacements antérieurs sans réduction que dans les cas avec réduction. Un allongement du disque était noté dans les cas de disques déplacés antérieurement avec réduction alors que 100% des disques non-réductibles étaient principalement repliés ou ronds. La crépitation était corrélée avec les disques repliés et ronds, alors que l’allongement des disques réductibles était associé avec des clics, début de l’ouverture ou en zone d’ouverture intermédiaire. Ils conclurent que plus le dérangement interne était avancé, plus la configuration du disque était détériorée.

En 2002, Styles et Whyte (510) ont essayé de dresser le portrait de la douleur à l’ATM en regard d’un dérangement interne à l’ATM avec des résonances magnétiques et leur étude image par image.

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En 2002, Emshoff et collègues (114) ont comparé diverses méthodes pour étudier les disques déplacés sans réduction (DDNR) des joints temporo-mandibulaires. L’étude comprenait 69 sujets (138 ATM) qui avaient un diagnostic clinique de DDNR unilatéral qui ont subi des IRM avec vues coronales et sagittales. Avec l’interprétation du RDC/TMD, la valeur prédictive positive pour DDNR était 86% et pour la présence d’un dérangement interne, de 91%. Les résultats suggérèrent que l’utilisation du RDC/TMD pour DDNR est suffisante pour déterminer un dérangement interne mais pas assez pour déterminer un DDNR. Donc il vaut mieux, d’un point de vue clinique, avoir des IRM pour diagnostiquer les DDNR.

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En 2003, Emshoff et collègues (113) conclurent une étude avec 118 patients avec TMD comparés à un groupe contrôle de 46 sujets sans douleur ATM. Des résonances magnétiques avec vues coronales et sagittales furent obtenues dans le but d’établir la prévalence des dérangements interne (DI), de l’ostéo-arthrose (OA), de l’effusion, et de l’œdème de la moelle osseuse des condyles. Ils trouvèrent que le risque d’expérimenter de la douleur à l’ATM augmentait significativement chez les sujets avec déplacements discaux sans réduction et avec l’œdème de la moelle osseuse condylaire. Ils conclurent que l’IRM ne peut pas être considérée comme un facteur dominant ou unique pour déterminer les populations à risque de désordres à l’ATM.

En 2004, Pahkala et ass. (381), ont tenté d’établir si des signes précoces de différentes dysfonctions orofaciales, malocclusion ou interférences occlusales pouvaient prédire le développement de dysfonction temporo-mandibulaire (TMD) chez les jeunes adultes. Ils examinèrent 48 sujets référés pour thérapie d’élocution et 49 sujets contrôles à l’âge de 7, 10, 15 et 19 ans dans une étude longitudinale. Les résultats démontrèrent qu’un surplomb horizontal excessif était la seule variable qui semblait augmenter, de façon consistante, le risque de TMD. En plus, les filles étaient plus enclines au développement de TMD que les garçons. Leurs résultats renforcissent l’hypothèse que les différentes dysfonctions orofaciales sont reliées positivement, mais le rôle de la malocclusion dans l’étiologie des TMD durant l’adolescence est plutôt petit.

En 2005, Chiba et Echigo (63) rapportèrent un suivi longitudinal sur 11 ans, par IRM d’un dérangement interne à l’ATM (disque non-réductible) réduit avec succès par une manipulation mandibulaire, suivi d’un splint de repositionnement antérieur. Le disque est passé de non-réductible à réductible et cela a persisté pendant 11 ans même si des changements mineurs dans la configuration et la position du disque ont été observés. La patiente avait 21 ans et avait été référée pour une soudaine restriction de l’ouverture buccale. Elle avait noté des bruits aux ATM la dernière année et avait eu de la douleur aux mâchoires depuis les 6 derniers mois. Elle avait expérimenté une ouverture buccale limitée, une augmentation de la douleur, et une disparition des bruits aux ATM bilatérales dans les derniers 10 jours.

En 2007, Kurita et collègues (260) ont tenté de déterminer chez 49 patients avec DTM, l’évaluation à long terme (sur 8 ans) de ces désordres (douleur courante à l’ATM, bruits aux ATM, ouverture buccale maximale). Ils ont vérifié cela par questionnaire après et avant les traitements. Ils ont trouvé que l’âge du patient à la première visite, était significativement corrélé à la douleur du joint. La mobilité du disque et la morphologie de l’éminence articulaire étaient significativement corrélées avec les degrés d’ouvertures buccales maximales. Donc les résultats de cette étude suggèrent que les patients qui sont symptomatiques à un très jeune âge ou qui avaient un disque non-réductible étaient les plus susceptibles d’avoir des signes et symptômes cliniques récurrents ou persistants à l’ATM après 8 années.

En 2007, Yoshitake et associés (201), ont investigué avec une IRM, 14 patients avec chondromatose synoviale (C.S.) de l’ATM. Les symptômes cliniques principaux étaient la douleur (93% des patients) et la limitation à l’ouverture. Deux cas démontraient des calcifications multiples autour des joints à la radiographie conventionnelle telle la panoramique. Environ 0.3% des patients qui se plaignait de douleur à l’ATM et de dysfonction avait de la CS. Il y avait une grande variation des aspects des joints aux IRM de ces patients. Plus la destruction autour des structures osseuses était importante (allant même jusqu’à ressembler à des tumeurs), plus cela faisait longtemps que les patients avaient des symptômes. Mais la cause de la chondromatose n’est pas claire.

En 2008, Manfredini et collègues (304) ont évalué les critères diagnostiques du RDC/TMD en regard de ce qu’ils ont trouvé sur les IRM des mêmes 116 patients. L’indice Kappa était plutôt bon, soit K=0.63. Ils ont donc conclu que la corrélation était de bonne à excellente, mais ils n’avaient pas de groupe témoin et aussi, ils ont aussi déclaré que l’échantillon de leur étude n’était pas constitué de patients recherchant nécessairement un traitement pour problèmes à l’ATM et que la résonance magnétique ne devrait pas être requise comme examen de routine pour tous les patients.

IRM DIAGNOSTIQUE

(31) Barclay P, Hollender LG, Maravilla KR, Truelove EL. Comparison of clinical and magnetic resonance imaging diagnoses in patients with disk displacement in the temporomandibular joint. Oral Surgery, Oral Medicine, Oral Radiology & Endodontics July 1999; 88(1):37-43.

(41) Bonilla-Aragon H, Tallents RH, Hatzberg RW, Kyrkanides S, Moss ME. Condyle position as a predictor of temporomandibular joint internal derangement. J Prosthet Dent 1999; 82:205-208.

(63) Chiba M, Echigo S. Longitudinal MRI follow-up of temporomandibular joint internal derangement with closed lock after successful disk reduction with mandibular manipulation. Dentomaxillofacial Radiology Mar 2005; 34(2):116-111.

(114) Emshoff R, Brandlmaier I, Bertram S, Rudisch A. Comparing methods for diagnosing temporomandibular joint disk displacement. Journal of the American Dental Association 2002; 133(4):442-451.

(113) Emshoff R, Brandlmaier I, Gerhard S, Strobl H, Bertram S, Rudisch A. Magnetic resonance imaging predictors of temporomandibular joint pain. J Am Dent Assoc 2003; 134(6):705-14.

(116) Haley DP, Schiffman EL, Lindgren BR, Anderson Q, Andreasen K. The relationship between clinical and MRI findings in patients with unilateral temporomandibular joint pain. J Am Dent Assoc 2001; 132:476-81.

(171) Hansson LG, Hansson T, Petersson A. A comparison between clinical and rediologic finding in 259 temporomandibular joint patients. J Prosthet Dent 1983; 50(1):89-94.

(201) Ida M, Yoshitake H, Okoch K, Tetsumura A, Ohbayashi N, Arnagasa T, Omura K, Okada N, Kurabayashi T. An Investigation of magnetic resonance imaging features in 14 patients with synovial chondromatosis of the temporomandibular joint. Dentomaxillofacial Radiology May 2008; 37(4):213-219.

(260) Kurita H, Uehara S, Zhao C, Zhiyong Z, Miyazawa H, Koike T, Kurashina K. Baseline clinical and radiographic feature are associated with long-term (8 years) signs/symptoms for subjects with diseased temporomandibular joint. Dentomaxillofacial Radiology Mar 2007; 36(3):155-159.

(304) Manfredini D, Guarda-Nardini L. Agreement between Research Diagnostic Criteria for Temporomandibular Disorders and Magnetic Resonance Diagnoses of Temporomandibular disc displacement in a patient population. Int. J. Oral Maxillofac. Surg 2008; 37:612-616.

(374) Orsini MG, Kuboki T, Terada S, Matsuka Y, Yatani H, Yamashita A. Clinical Predictability of Temporomandibular Joint Disc Displacement. J Dent Res February 1999; 78(2):650-660.

(376) O’Ryan F, Epker BN. Temporomandibular joint function and morphology observation on the spectra of normalcy. Oral Surg Oral Med Oral Pathol 1984; 58(3):272-9.

(379) Paesani D, Westesson PL, Hatala MP, Tallents RH, Brooks SL. Accuracy of clinical diagnosis for TMJ internal derangement and arthrosis. Oral Surg Oral Med Oral Pathol 1992; 73:360-3.

(381) Pahkala R, Qvarnstrom M. Can temporomandibular dysfunction signs be predicted by early morphological or functional variables? Eur J Orthod 2004; 26(4):367-373.

(510) Styles C, Whyte A. MRI in the assessment of internal derangement and pain within the temporomandibular joint: a pictorial essay. Br J Oral Maxillofac Surg 2002; 40:220-8.

(528) Taskaya-Yilmaz N, Ogütcen-toller M. Magnetic resonance imaging evaluation of temporomandibular joint disc deformities in relation to type of disc displacement. J Oral Maxillofac Surg 2001; 59:860-6.

IRM CLINIQUE

PRÉVALENCE ET CLASSIFICATION DANS DD (DIFFÉRENCE DE L’HORLOGE)

En 1996, Tasaki, Westesson, Isberg, Ren, et Tallents (526) firent une étude sur la classification et la prévalence des TMD chez 243 patients TMD et 57 volontaires asymptomatiques et ce, avec des IRM bilatérales. Différents types de déplacements (8) furent identifiés. Ils trouvèrent que 18% des patients TMD avaient le disque en position supérieure (normale) bilatéralement comparés à 70% pour les patients asymptomatiques. Les déplacements antérieurs purs, et latéraux furent observés plus fréquemment que toutes autres sortes de déplacements. Différents types de déplacements furent observés uni ou bilatéralement chez 82% des patients avec DTM et chez 30% des volontaires asymptomatiques. Ceci suggérait aussi que le déplacement du disque peut être asymptomatique.

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IRM CLINIQUE

PRÉVALENCE ET CLASSIFICATION DANS DD (DIFFÉRENCE DE L’HORLOGE)

(526) Tasaki MM, Westesson PL, Isberg AM, Ren YF, Tallents RH. Classification and prevalence of temporomandibular joint disk displacement in patients and sysptom-free volunteers. Am J Orthod Dentofacial Orthop 1996; 109:249-62. Cat 1.

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