893, rue Notre-Dame
Repentigny, Québec
J5Y 1C6
En 1971, Oberg et ass. (358) avaient démontré que l’ostéo-arthrose débutait préférentiellement dans la partie latérale du joint.
En 1983, Westesson (576) avait attribué des irrégularités des surfaces du disque au déplacement du disque. Par contre, tout comme les études d’Ericksson (120), il a trouvé que les perforations des disques et les changements dégénératifs prédominaient dans les joints avec déplacements des disques articulaires.
En 1989, Wilkes (580) indiquait aussi que les maladies dégénératives du joint temporo-mandibulaire et les perforations du disque étaient aussi dans la plupart des cas, secondaires au déplacement du disque articulaire. Widmalm (579) a aussi affirmé cela dans son étude portant sur l’autopsie de 224 cadavres. Il a aussi conclu que le fait d’avoir des dents ou d’être édenté n’apportait pas de différence appréciable dans le statut des joints.
En 1992, Paesani et Westesson (380) ont déterminé la prévalence des dérangements internes des ATM chez 115 patients DTM à l’aide des IRM. 78% des patients avait des dérangements internes à différents stages uni ou bilatérales, 22% avaient des joint normaux bilatéraux. 60 joints sur 230 examinés, avaient des déplacements discaux sans réduction, 29 des déplacements sans-réduction avec arthrose. En conclusion, presque 80% des patients avec des signes et symptômes de désordres cranio-mandibulaire ont différentes formes de dérangements internes à l’ATM.
En 1992, dans la description quant au principe de l’horloge, on retrouve aussi une classification plus succincte selon les principes de Dijkgraaf et ass. (96). La position du disque est considérée normale si la bande postérieure du disque recouvre l’aspect supérieur de la tête du condyle, si la zone intermédiaire est localisée entre l’aspect antéro-supérieur du condyle et l’aspect antéro-inférieur de l’éminence articulaire, et si la bande antérieure du disque est placée légèrement antérieure au condyle.
Le disque était considéré comme complètement déplacé antérieurement si la bande postérieure du disque était placé antérieurement à l’aspect supérieur du condyle et si la zone intermédiaire était localisée antérieure à l’aspect antéro-supérieur du condyle et à l’aspect postéro-inférieur de l’éminence articulaire aux tiers latéral, central et interne du joint. Le disque considéré comme partiellement déplacé impliquait qu’au moins un tiers du disque soit déplacé antérieurement alors que les autres tiers étaient normalement positionnés.
En 1993, Tanne, Tanaka et Sakuda (525), étudièrent la prévalence de l’association entre les malocclusions et les DTM chez des patients orthodontiques prétraitement. Il y avait 305 patients, 232 avec des malocclusions générales et 73 patients avec fentes labiales ou palatines. Ils remplirent un questionnaire à propos des symptômes subjectifs à l’ATM. Puis un examen clinique de la malocclusion et des signes de DTM furent enregistrés. Aucune différence de prévalence de DTM ne fut observée entre les sexes ou entre les 2 groupes de patients. Les bruits à l’ATM et les mouvements mandibulaires plus difficiles étaient les signes les plus fréquents. Les béances antérieures, les occlusions croisées, les surplombs verticaux exagérés étaient les types de malocclusion les plus fréquents. Alors ils ont conclu que différents types spécifiques de malocclusion étaient significativement associés à l’occurrence de DTM.
En 1994, Pereira et ass. (387) utilisent cette classification dans leur étude sur 19 patients (33 à 66 ans) examinés cliniquement à l’intérieur de 6 ans d’intervalle et qui avaient tous des tumeurs malignes tête et cou, et examinés post-mortem par autopsie. Ils avaient conclu que les signes et symptômes étaient peu communs chez ces personnes, que la crépitation démontrait une association significative avec l’arthrose, que la douleur et la dysfonction articulaire ainsi que la morphologie articulaire était complexe mais que de grosses altérations morphologiques du joint, n’amenaient pas nécessairement de la douleur.
En 1996, Katzberg (228) a étudié les désordres anatomiques des disques des articulations temporo-mandibulaires. Chez des patients asymptomatiques (102) versus symptomatiques (76) avec des IRM. Ils trouvaient un déplacement d’un disque chez 33 % des asymptomatique et 77% chez les symptomatiques. Les déplacements anatomiques du disque entre les 2 groupes n’étaient pas significatifs statistiquement. Cependant, il y avait une différence significative pour le déplacement avec réduction avec un ratio de 3.91 pour les asymptomatiques et de 42.91 pour des déplacements sans réduction. Le bruxisme était statistiquement lié au déplacement du disque de l’ATM et pourrait expliquer la variation anatomique de la position anormale du disque.
En 1997, Rejane F. Ribeiro (415) étudia la prévalence de déplacement du disque de l’ATM chez des patients asymptomatique (56-25H-31F) et symptomatique (181- 112F-169M) de 6 à 25 ans. Chez les volontaires asymptomatiques, 25% avaient des déplacements du disque (18% unilatéral, 16% bilatéral). Chez les patients symptomatiques (TMD). 13.8% avaient des symptômes mais des joints normaux, 28.2% avaient des déplacements unilatéraux, n58% bilatéraux. Dans cette recherche, suggère une forte association entre les déplacements discaux et les DTM et que le déplacement discal est relativement commun : 34% chez les patients asymptomatiques et est hautement associé aux patients avec DTM (86%).
En 1998, Sonnesen et ass. (494), ont étudié les prévalences des signes et symptômes des TMD chez les enfants avec des malocclusions sévères. L’étude comprenait 104 enfants (56 F, 48 M) âgé de 7 à 13 ans. Ils ont trouvé 72% de classe II, 57% de chevauchement, 37% de surplomb horizontal excessif, 31% avec surplomb vertical excessif, agénésie ou latérales en peg-shaped chez 14% des enfants. Le symptôme le plus retrouvé était les maux de tête hebdomadaires (27%), le signe le plus prévalent était la douleur à la palpation musculaire des temporal, occipital, trapèze, masséter, (39 à 34%). 7% des enfants furent référés pour traiter des désordres temporo-mandibulaires. Le pourcentage des DTM était de 26% (20% avec symptômes sévères, 30% avec symptômes modérés). Les signes et symptômes des DTM étaient associés avec les classe II, les surplombs horizontaux extrêmes, les béances antérieures, les occlusions croisées unilatérales, les lignes médianes déplacées, et les erreurs de formation dentaire (agénésie ou en forme de riz).
En 1998, Kondob et ass. (249) ont aussi examiné 30 joints sur des cadavres (45 à 95 ans). Il ont conclu qu’il y avait plus de changements morphologiques dans la surface inférieure des disques des ATM que dans la surface supérieure mais que ceci n’était pas relié à la position des disques articulaires.
En 2000, Milano et collègues (327) ont aussi étudié la prévalence des déplacements discaux et des déformations chez des patients DTM avec des IRM. Chez 98 patients (67F 71%, 31M, âge moyen 29 ans). 80% des patients avaient des déplacements bilatéraux, 15% unilatéral, et 5% seulement avaient un disque normalement positionné. Le déplacement le plus commun était antérieur complet, et les déplacements latéraux les plus rares. Les disques étaient réductibles dans 58% des cas, 26% étaient non-réductibles, et 4% étaient réductibles partiellement, et 12% étaient non-déterminés. Les joints avec disques non-réductibles étaient corrélés fortement avec des lésions osseuses. La déformation la plus fréquente était biplanaire et la plus rare était un élargissement de la bande postérieur : à noter que Tasaki et Westesson (526) avait rapporté des déplacements bilatéraux chez 60 à 70% de leurs patients.
En 2001, Larheim et Westesson (272), ont comparé le déplacement discal dans le joint temporo-mandibulaire chez 58 patients DTM et chez 62 volontaires asymptomatiques avec des IRM. Ils ont trouvé que 78% des patients avec DTM comparés à 35% chez les volontaires avec un disque déplacé. Chez les DTM, 40% comparé à 2.4% avaient des déplacements complets, puis 22.6% versus 21.8% avaient de déplacements partiels des disques. La réduction était de 100% chez les patients asymptomatiques volontaires comparés à 76% pour les groupes des DTM.
En 2001, Sonnesen, Bakke et Solow (495) ont étudié la relation entre les DTM et les dimensions crânio-faciales, la posture de la tête et la force d’occlusion chez des enfants sélectionnés pour des traitements orthodontiques. Il s’agissait de 96 enfants (51F, 45G, âgés de 7 à 13 ans). Les signes et symptômes de DTM étaient analysés sous 37 variables décrivant l’apparition de maux de tête, la douleur faciale, le clicking, la mobilité de la mandibule, la douleur à la palpation musculaire, la douleur au joint, et l’index d’Helkimo. Puis 33 variables céphalométriques, 9 variables pour la posture cervicale furent enregistrées. Les largeurs d’arcades dentaires furent mesurées sur des modèles de plâtre et la force d’occlusion mesurée par un transducteur sur les premières molaires bilatéralement. Les magnitudes des associations étaient généralement basses à modérées. En général, la dysfonction de l’ATM était reliée une inclinaison plus vers l’avant de la colonne cervicale supérieure et à une angulation crânio-cervicale augmentée, mais aucune conclusion ferme ne peut être faite par rapport à la morphologie crânio-faciale. La douleur aux muscles était associée avec un type dolichofacial (long face) et une force d’occlusion diminuée. Les maux de tête étaient associés avec une plus grande longueur d’arcade et un prognatisme maxillaire augmenté. Un score élevé à l’index d’Helkimo était associé avec de plus petites valeurs de dimensions crânio-faciales linéaires verticales, horizontales et transverses et une force d’occlusion plus basse.
En 2003, Nassif et collègues (353) ont cherché les problèmes de DTM chez 523 jeunes adultes masculins, militaires, de 18 à 25 ans. Ils ont soumis tous les sujets au même questionnaire et l’examen extra-oral incluait: les mesures du mouvement mandibulaire, la palpation des muscles de la mastication, la palpation pré-auriculaire des joints temporo-mandibulaires et les bruits articulaires par palpation. Les résultats démontrèrent que 75% de tous les sujets avaient des signes ou symptômes de DTM.
En 2003, Mohlin (334) compara des adolescents avec une dysfonction temporo-mandibulaire de modérée à sévère avec un groupe témoin sans signes ou symptômes, ainsi que leur développement jusqu’à l’âge de 30 ans. Donc il y avait au départ 1018 sujets de 11 ans, 791 de ceux-ci à 15 ans furent réexaminés, puis 456 à 19 ans et finalement 337 à l’âge de 30 ans. Ils trouvèrent que le chevauchement des dents était le seul trait montrant une corrélation importante avec les DTM. Ni les malocclusions fonctionnelles, ni les traitements orthodontiques, avec ou sans extractions, ne différaient entre les sujets DTM et non-DTM. Par contre, on retrouvait une faible résistance musculaire surtout dans les sujets DTM. L’aspect psychologique, voire la dépression était plus importante dans les cas de DTM. Par ailleurs, il ne semble y avoir aucun support du fait que l’orthodontie pouvait causer des DTM pas plus qu’elle ne pourrait les guérir. Il semblait y avoir une prévalence et une sévérité des DTM qui diminuait de 19 à 30 ans autant dans l’inconstance des signes et symptômes durant la période d’absence.
En 2004, Huddleston Slater et collègues (194) examinèrent 120F et 100H dans le but de trouver des dérangements internes (DI) à l’ATM. Un déplacement antérieur du disque fut trouvé dans 14% des cas et l’hypermobilité des joints dans 12% des cas. La reconnaissance du DI se faisait par auscultation et palpation ou les deux. Ils ont conclu que le type de DI pouvait le mieux être établi par la combinaison des 2 méthodes.
En 2005, pour leur part, Touré et ass. (541) , ont étudié les modifications anatomiques des joints temporo-mandibulaires durant le processus de vieillissement. Ils ont pris 35 sujets (cadavres) plus âgés que 75 ans (76 à 106). Une pathologie dégénérative de l’ATM affectait plus de 50% des sujets et les disques était perforés dans 7% des cas. Une telle étude est par ailleurs, toujours incomplète car il manque toujours l’information clinique. Leur étude n’a pas démontré une corrélation statistique entre les sujets édentés et la présence d’ostéo-arthrose des joints. Cela confirmait les études cliniques et radiologiques de Holmlund (190) et de Widmalm (579) mais venait en contradiction avec celle de Hansson (171) qui, elle, démontrait une forte amélioration entre l’édentation postérieure et la présence de signes radiologiques d’ostéo-arthrose.
En 2005, Touré & ass. (541), tout comme Weisengreen et ass. (569) ont aussi noté que les perforations des disques articulaires débutaient dans la partie latérale du disque en contraste avec Akerman (8) qui a trouvé que les perforations étaient plutôt dans la zone rétro-discale de 42 joints étudiés.
Wang en 2008 (566) a souligné le fait que l’épidémiologie indique que les désordres des disques articulaires sont 1.5 à 2 X plus fréquents chez les femmes que chez les hommes, et que 80% des patients qui requièrent des traitements sont des femmes, de même que la sévérité des symptômes croît avec l’âge. Ils ont étudié l’effet possible des estrogènes pour tenter une explication du phénomène.
En 2010, Ogura et Kato (359) ont étudié une population âgée avec des résonances magnétiques des ATM pour en évaluer les caractéristiques des disques. Ils ont évalué 154 patients plus âgés que 50 ans de problèmes de DTM et 693 patients de moins de 51 ans en regard des déplacements discaux avec ou sans réduction, épanchement liquidien, et ostéo-arthrose. Chez les plus vieux, les déplacements discaux avec ostéo-arthrose étaient de 41.9% par rapport à 19.8% chez le groupe témoin. L’analyse statistique a démontré que l’ostéo-arthrose était un facteur significatif.
En 2012, Bennis (38) étudia les malocclusions et les dysfonctions temporo-mandibulaires : dans sa recherche, l’échantillon était de 284 enfants, âgés de 6 à 18 ans (147F et 134G) et un groupe adulte de 33 patients (25F, 8H) âgés de 19 à 57 ans, venus consulter pour orthodontie. Dans le groupe enfants-ado, 79% ne présentait aucun signe ou symptôme à l’ATM, donc 1 enfant sur 5 est à risque de problèmes à l’ATM. Le groupe adulte a été subdivisé en 4 sous-groupes : 1- sans symptômes ou signes à l’anamnèse ou à l’examen clinique, 2- patients avec signes et symptômes subjectifs à l’anamnèse mais qui ne présentaient aucun signe ou symptôme objectif. (10 adultes femmes seulement) le groupe qui représentait le plus de besoins psychologiques, 3- patients avec signes et symptômes subjectifs et objectifs (4 patients), 4- patients ne signalant aucun signe ou symptôme subjectif mais qui présentaient des signes et symptômes objectifs (3 patients). Donc chez ces 33 patients adultes, 15% souffrent donc réellement de dysfonction à l’ATM. Chez les enfants souffrant de DTM, ils rencontreront essentiellement des bruits articulaires, parfois associés à des déviations du chemin d’ouverture/fermeture. Ils ont trouvé 4 cas de luxation et 4 cas de subluxation, soit 13% de cas assez graves. Chez les enfants souffrant de bruits articulaires, c’étaient surtout des classes II, encombrement et quelques cas d’articulés croisés. Dans les deux échantillons, ils ont constaté une majorité de classe II mais cela correspond à l’anomalie sagittale la plus souvent rencontrée dans des consultations orthodontiques mais aucune malocclusion ne pouvait être corrélée significativement au développement de DTM.
Dans l’article de Kwon et ass. (263) en 2013, ils ont étudié les déplacements des disques articulaires de 293 patients (80 hommes et 213 femmes). Ils ont divisé les groupes selon : disques bilatéraux normaux, un déplacement méniscal bilatéral avec réduction et disques bilatéraux sans réduction. Leur étude a suggéré que la morphologie dentofaciale est fortement associée au statut du déplacement méniscal des ATM et que le patron de classe II hyper-divergent avec un ramus et une mandibule courte peut être un indicateur potentiel de déplacement méniscal sans égards au genre. Stringert (509) étant arrivé, en 1986, aux mêmes conclusions et il a aussi trouvé que les classes dentaires et occlusales étaient non-significatives.
En 2013, Lamot, Popovic (265) ont fait une étude de signes cliniques, âge et genre en relation avec des résonances magnétiques de dysfonctions temporo-mandibulaire chez 144 sujets (TMD). Sur les 199 joints symptomatiques, la IRM a confirmé un déplacement du disque et dans la littérature, (64.4% à 89%) et cela supporte l’hypothèse sur la pathogénèse de la dysfonction à l’ATM soit fortement reliée au dérangement interne de L’ATM. Parmi les 89 joints asymptomatiques de leur série, des déplacements discaux furent trouvés dans 47% des cas. Une prévalence de déplacement discal était de 30 à 39% pour les volontaires asymptomatiques dans la littérature. Ceci tend à suggérer que les symptômes non-associés avec les signes de dérangements internes du joint peuvent-être reliés à l’ostéo-arthrose, à la synovite, à l’épanchement liquidien, et aux changements morphologiques des 2 muscles ptérygoïdiens latéraux. Le genre n’était pas significatif. L’ostéo-arthrite était plus élevée chez la population plus âgée mais l’effusion était plus fréquente chez la population plus jeune.
Pour ma part, j’ai trouvé X disques perforés sur les 244 joints étudiés. Touré (541) en a trouvé 10 sur 70 (14%). Cette quantité est nettement inférieure à celle trouvée dans d’autres études. Nannmark et ass. (351) en ont noté 14 sur 37 (41%), Stratmann (508) (27%), Flygare (129) (40%). Cependant, Brussel (47) n’en n’a trouvé aucun sur 60 disques étudiés.
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PRÉVALENCE
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